METIS 3


IDENTITÉS, TRANSMISSION, GÉNÉRATIONS

Dans ce 3ᵉ volet du triptyque des Métis, Wayne Barbaste poursuit sa réflexion sur la question du métissage en l'abordant cette fois avec le regard de l'enfance. Il collabore ici avec plusieurs artistes pour proposer un spectacle mêlant danse, musique live et dessin animé. Cette pièce vous sensibilisera, notamment les plus jeunes, à la question du métissage et du multiculturalisme.
Métis #3 est un conte humaniste et enchanteur qui s'interroge sur l'origine des cultures, nous parle d'exode et d'appartenance, et, nous invite à voyager pour ré imaginer notre identité.
Plusieurs niveaux de regard font de cette pièce une occasion privilégiée de partager une expérience sensible en famille et d’échanger autour de ces sujets.

Chorégraphie et mise en scène Wayne Barbaste
Dessin animé et scénographie Hélène Moinerie
Scénario dessin animé Florence Moinerie
Création musicale Lionel Tabar
Lumières Sandrine Faure

METIS 2


« Identités, transmission, générations : comment devenir acteur d’une société multiculturelle ? ».

« Comme un écho, comme un soutien » – un souhait exprimé par le chorégraphe de cette nouvelle création, de sortir des visions caricaturales et de bousculer les clichés du monde de la culture jazz en proposant une convergence de l’artistique, du culturel, du vécu.
Au-delà de la simple connaissance des différentes traditions, la création se doit de mettre en avant les interactions qui existent entre les cultures, en valorisant notamment les expressions des individus et les sensibilités artistiques qui découlent des croisements, des métissages.
Dans un contexte où la question de l’identité et de la mémoire suscitent de nombreux débats et de nombreuses polémiques, cette création est une invitation à sortir d’un monde figé.

METIS


Héritage, transmission et mémoire de l’animal poli(s)tique contemporaine dans la société, sont au cœur des préoccupations de l’artiste.

Pourquoi Métis ?

Dans une société où les repères se déplacent et les valeurs se modifient, nous nous questionnons sur le terme «identité ». Les images sont au service du propos et la matière permet de construire la pièce. Fusion entre les origines de la danse jazz en s’appuyant sur la danse africaine, la voix negro spiritual et la soul musique, la danse orientale. Un voyage dans l’essence même du jazz qui permet de poser un regard sur la société d’aujourd’hui. Un travail mené à partir d’images d’archives qui questionnent sur une existence hybride.

SI...


Création 2014

D’après le poème de Rudyard Kipling

Quand la musique des origines fait ressurgir les souvenirs d’enfance, le chorégraphe invite les figures de la mère et de la grand-mère et aborde la question de la transmission filiale. Une création d’une douceur enveloppante qui interpelle aussi le public sur les barrières et les stéréotypes du corps vieillissant et démontre que tout corps peut être beau, s’exprimer, danser et véhiculer une histoire.

Conception, chorégraphie : Wayne Barbaste
Composition musique live : Mark Dopson
Création vidéo : Richard Volante
Création lumières : Sandrine Faure
 

Production : Cie Calabash
Co-production : La Soierie
Avec l’aide : Conseil Général de la Haute-Savoie, Ville de Seynod
Avec le soutien : CRR de l’Agglomération d’Annecy et des Pays de Savoie, Daléas Danse

DANS LA FOULE


Création 2007.

Toucher par la mémoire collective et mettre en alerte nos sens. Flotter avec les espaces qu’il nous reste, rendre au corps sa juste place. 

Une interrogation sur les rencontres entre des êtres et la place qu’il nous reste dans notre société.

Quelle est la place de l’individu dans un collectif ?
Quelle est la place de la société dans un monde individuel ?
La place publique est-elle toujours publique ?
Et comment allons nous occuper cet espace ?
Quels sont nos choix ?

Un travail interactif mettant en place des jeux, des images enregistrées dans lesquelles les danseurs évoluent. Une interrogation à la danse Jazz, s’inspirant de ses origines et de son héritage, dans une perception résolument contemporaine.
À ce titre, le travail de création se place dans la transversalité des arts. Scénographie et vidéo se font le support d’une gestuelle qui consacre l’émergence d’une danse jazz innovante et inscrit sa différence dans son rapport à l’espace-temps. La démarche de création s’inscrit dans une recherche engagée depuis l’année 2000, intitulée Danse Jazz Nouveau Concept, par le chorégraphe Wayne Barbaste.

SENS


Création 2007.

S’approprier l’espace dans le rapport à l’autre et la contrainte du volume scénique. Chacun sa propre orientation, dépendant de l’autre. Recherche de direction et de mouvement.
Une évolution induite par l’autre gestuelle : dessus/dessous, danseur/porteur, espace/temps.

Créer la sensation. Plaisance des perceptions physiques. Éveilleur de sens.

MISTER EX


Création 2004.

Mister Ex creuse cette particule qui lui tient lieu d’identité. Il donne à lire une écriture gestuelle en focalisation interne : par Mister Ex et à travers Mister Ex, ce solo exprime les traces d’empreintes multiples.
Le corps se présente comme le vecteur d’un passé, celui d’un homme noir aux confluents de la culture occidentale et africaine. Le corps s’affirme moteur de son présent en une danse métissée de son héritage jazz et de son inscription contemporaine.
Ce monologue dansé pose ici le mouvement comme passeur vers une identité libre, nourrie de son histoire et de sa pluralité culturelle et dont la facture s’imprègne de toute la singularité ; d’une introspection personnelle et intime.
 
LES IDENTITES DE MISTER EX
Identité sociale : identité « objective », le sujet est identifiés selon les catégories socioprofessionnelles auxquelles il appartient. C’est souvent une identité « prescrite » ou assignée dans la mesure où l’individu n’en fixe pas, ou pas totalement.


Identité culturelle : regroupe les règles, les normes et les valeurs que le sujet partage avec sa communauté. L’appartenance à une culture se traduit ainsi par l’adhésion aux normes et valeurs de cette culture.
Identité personnelle : identité « subjective » qui renvoie le sujet à ce qu’il a d’unique, à son individualité. Elle englobe des notions comme la conscience de soi. Cette appréhension de soi s’inscrit dans une dynamique de changement dans la continuité, d’aménagement des divergences et des oppositions.
 
TRACES VISUELLES : LE SUPPORT VIDÉO
De mémoire collective à mémoire personnelle ou transmise : les images sont une mise en contexte d’une individualité "animal politique" sous la forme morcelée et fragmentaire d’une Histoire passée.
Effet grossissant d’un flux interne.
Quatrième mur physique, le voile de l’écran vidéo se présente comme le rappel de la dimension spectaculaire de la ‘représentation de soi’.

No Body's Games


Création 2003

Une petite histoire dans la grande histoire, celle de la relation entre un frère et une soeur. De la petite enfance à une certaine maturité avec le garçon qui grandit homme et prend sa place dans la société jusqu’à faire de l’ombre à sa soeur.

Entre souvenir et devenir, une étude du corps et des relations entre les individus dans une approche chorégraphique de la similitude et de la différence, de l’appartenance au genre humain et de l’émancipation de sa propre identité. La différence est pensée comme mode de compréhension des rapports humains.

Quelle est l’influence des codes sociaux sur les rapports corporels ? Que suppose la présence de ces codes sociaux dans la relation à soi-même et dans la relation à l’autre ? Comment le faire ressentir, comment l’imaginer ?

La texturation du projet prend corps dans une pratique pluridisciplinaire entre la réalité du corps.

No Limit Hors Zone


Création 2002

« Multiples alvéoles éphémères, qui se construisent, se mêlent, disparaissent dans un espace hors du temps »

No Limit / hors Zone est une interrogation à la danse Jazz, empreinte à la fois d’innovations et d’héritage, dans une perception résolument contemporaine.

« Perception d’une réalité dans le temps qui passe, qui s’efface pour laisser place à un autre temps, à une autre réalité »

La démarche de création s’inscrit dans la recherche initiée par la précédente chorégraphie de Wayne Barbaste, Exquises Esquisses. Il s’agit d’interroger à nouveau la danse jazz dans ses possibilités d’évolution et d’inscrire ses origines dans une perspective résolument contemporaine. À ce titre, le travail de création se place dans la transversalité des arts et montre un travail plastique qui opère un découpage tridimensionnel de l’espace. La scénographie au moyen d’un labyrinthe réalisé de parois plastiques transparentes, trace des lieux différenciés : couloirs, chemins, endroits individuels et collectifs qui trouveront petit à petit leur spécificité.
Les contraintes opérées par l’espace font naître des individualités ou provoquent des rencontres.
Voulues ou fortuites celles-ci se jouent des différents modes de communication et se déploient en sensations et états d’être. La suspension de tulles verticaux complète l’occupation de l’espace et réalise le support de projections vidéos.

Le thème sous-jacent de la pièce qui traite de la communication ou de la non-communication entre les individus, ne pouvait se faire sans référence à l’image.
Richard Volante, vidéaste et photographe, évolue au même titre que les danseurs, travaille et projette en live les instants de la pièce, offrant ainsi au spectateur une vision qui remet en cause la frontalité et l’organisation conventionnelle de l’espace scénique.
Scénographie et vidéos se font le support d’une gestuelle qui consacre l’émergence d’une danse jazz emprunte à la fois d’innovation et d’héritage et qui inscrit sa différence dans son rapport à l’espace-temps. La dynamique caractéristique de cette spécificité subsiste, elle n’est non pas réemployée mais réintégrée par le corps, presque « réingérée ». Il s’agit de l’intérioriser pour la rendre plus organique. L’énergie n’est plus une expression qui se donne à voir, elle est intrinsèquement respirée par le danseur et véhiculée par ses sensations.

NO SOLO


Création 2002

No Solo est un solo pour une danseuse extrait de la pièce No Limit/Hors Zone.

Perception d’une réalité dans le temps qui passe, qui s’efface pour laisser place à un autre temps, à une autre réalité. Le thème sous-jacent de la pièce qui traite de la communication ou de la non-communication entre les individus ne pouvait se faire sans référence à l’image.

Chorégraphe : Wayne Barbaste

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